ETUDE GENERALE DE LA RÉGION DE MAN , Etude sociologique et démographique 1962

ETUDE GENERALE DE LA RÉGION DE MAN , Etude sociologique et démographique 1962

par M. ALLUSSON

https://ireda.ceped.org/inventaire/ressources/civ-1961-1968-onc-man-o4_etude_sociologique_et_demographique.pdf

TABLE DES MATIERES La préfecture de Man refuge de nombreuses peuplades ••••••••• 1 1 Le c 1 an, devenu p a r 1 a su i te groupe ou canton, a 1 on g t em p s cons t i tué l’unité politique mais la cellule de développement est le village •• 10 111 -Les traditions ne favorisent pas les initiatives des jeunes. 15 IV La souveraineté du clan et du village sur leur terroir autorise l’accès à la propriété individuelle aux hommes du clan mais le refuse aux étrangers ••••••••••••• 20 V Conclusion Perspectives sociales d’un programme de développement 25 Annexe Rapport d’enqu!te démographique • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 30 Annexe 2 Les structures sociales ••••••••••••••••••••••• 136 Annexe 3 Les populations • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 174 Annexe 4 Les problèmes de la dot et du mariage •••••••••••••••• 225 Annexe 5 L’ éd u c a t ion et 1 ‘ en se i g n em en t • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 2 8 1

Beaucoup de données sociologiques variées (wobé et guéré avait deja des terrain de foot contrairement aux Dan, petit ami avant le mariage 30% chez les femmes guéré wobé….)

P 156 Cas des étrangers -Les redevances coutumières Lorsque le processus d’appropriation du bien clanique ou du terroir du village est arrivé à son terme par disparition des terres libres, il est certain que les seuls benéficiaires de ce processus n’ont dÛ être que les autochtones et non les étrangers. Qu’est donc l’étranger, qui se voit ainsi appliquer un régime particulier? Il n’y a pas actuellement de critère bien défini et il est faux de dire que l’étranger est celui qui n’est pas du clan. En fait, sont étrangers pour les Dan, les Guere, parfois les Toura et les Wobe, les Malinke et toutes les ethnies du Nord du Bafing, de l’est du Sassandra et de Guinée, tandis qu’un Diomande ou un Dan d’un autre clan ne sont pas tout à fait étrangers. Dans le cas d’un étranger, les coutumiers reconnaissent que à la suite de la pénétration in-tensive d’étrangers venus s’installer à demeure, il y a accord avant l’attribution du terrain de cultures vivrières sur la répartition des revenus. de même pour les plantations de café. Dans ce cas seule la plantation est propriété de l’étranger mais le sol reste au propriétaire de la ter-re. Ainsi, l’étranger n’est-i 1 admis à la pleine possession de la terre que s’i 1 est admis plei-nement dans la communauté. Si par suite de ses revenus de son ethnie. de sa religion, de sa ca .. tégorie professionnelle. l’étranger ne peut s’identifier au clan, il demeure le client d’une fa-mille qui lui prête ou loue la terre sans jamais la lui céder. Les terres tenues par des étrangers peuvent donner lieu à perception de redevances. El les peuvent également faire retour au propriétaire éminent, c’est là une source de conflits. Peu nom-breux là où il y a encore quelques terres. ces conflits ne pourront que se multiplier au fur et à mesure que se modifiera l’idée de propriété

P175 LE PEUPLEMENT DE LA REGION basé sur une lecture superficielle des sources (village de pierre pour Schnell, négrilles …)

P183 invention des ouobés Le capitaine Laurent en 1911 distinguait: « les Ouobes, pointe avancée le long du Sassan-dra, au centre les Nlapo ou Niepo, à l’ouest vers le Cavally les Boo et les Flepos ». Ces différences subsistent mais l’évolution administrative a contribué à distinguer les Ouobe des autres ethnies regroupées sous le terme de Nguere qu’elles ne reconnaissent d’ailleurs pas.

G. Joseph (1) indique que les tribus sont venues de l’est après avoir abandonné la rive gau-che au Sassandra. Les notabilités interrogées parlent toutes de la région de Seguela, mais ces indications restent vagues. (1) JOSEPH (G) -La Cote d’ivoire, Le pays, Les habitants, Paris, Larose, 1917 et 1944

P194 Les 11Seinu » Parmi les familles qui composent ces groupements Boo et Niao, il convient de souligner le rôle des Sei, Seinu ou Seon. En effet, les Seinu qui ont pour interdit les poissons et se disent venir de l’eau, se trou-vent dans tous les groupes. Ils sont considérés comme les anciens guerriers et administrateurs de la région. Ils répondent à des archétypes très nets: récits du sacrifice d’une jeune fille vierge sur le corps de laquelle est fondé symboliquement l’unité du pays; récit du guerrier va-leureux (Klao Sei) venu du sud, venu de la mer (1), qui a organisé le pays et laissé partout ses lieutenants d’où sont issues les familles Seinu; récit d’une guerre dite des boucliers au cours de laquelle Klao Sei aurait vaincu parce qu’il avait face aux arcs et aux flèches des armes à feu. Ceci traduit la supériorité écrasante reconnue aux Seinu par tous les habitants et qui tout comme les Diomande au Nord, paraissent avoir joué un rôle important dans la formation de l’eth-nie Guéré ou plus exactement Niao. (1) Au village de Blolequin -les informateurs ajoutaient que Klao Sei aurait été de race blanche, ce qui est très douteux. 11 se pourrait qu’il s’agisse d’une image pour qualifier la force de Klao Sei.

P187-224 TABLEAUX ESSAYANT DE PRESENTER LES PRINCIPAUX GROUPES ET FAMILLES DE LA REGION DE MAN

Interressant car il presente les lignages par canton et les interdits alimentaires gba et des anecdotes.

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